mercredi 5 mai 2010

Le climat scolaire demeure orageux à l’Esplanade (24h, 5 mai 2010)

L'article original de Vincent Maendly est sur le site du 24 Heures.

" BEGNINS - Les parents d’élèves clament leur désaccord sur le projet d’extension du collège, jugé minimaliste. Mais le comité de direction a le soutien de l’Etat.
Après avoir obtenu le feu vert du Conseil intercommunal scolaire sur l’extension – revue à la baisse – du collège de l’Esplanade, le comité directeur (Codir) devait s’expliquer mardi soir devant de nombreux parents d’élèves, lors d’une séance d’information. Et le climat était nettement plus hostile… Pour rappel, le remodelage du projet a provoqué le départ du directeur de l’établissement, très apprécié des parents et des enseignants.
Construire des classes au compte-gouttes en évacuant de la réflexion l’aspect pédagogique: voici le reproche fait au Codir. Par exemple, le déplacement de la filière VSB dans les classes vides de Vich le temps des travaux priverait ces élèves des infrastructures du collège de Begnins (salles d’informatique, bibliothèque, etc. ). «Arrêtez de tergiverser et installez desPortakabinà Begnins!» s’est emporté un père de famille.
L’enjeu est financier. Selon le Codir, sa vision, moins coûteuse, est la seule à même d’être acceptée par les instances politiques. Dans son bras de fer, le Codir peut compter sur un allié de poids: le canton. Directeur général adjoint de l’Enseignement obligatoire (DGEO), Pierre Jaccard était présent mardi soir. «Ce projet est adéquat dans la mesure où il répond à une partie des besoins de l’établissement et ne prétérite pas son avenir», a-t-il souligné.
La DGEO a toutefois exprimé son souhait de voir la filière VSB maintenue à Begnins. «Les enclasser à Vich serait une solution de repli, admet Pierre Jaccard. Mais c’est la moins mauvaise si les instances politiques refusent de financer desPortakabin. » Le Codir décidera prochainement si, oui ou non, il soumettra cette proposition au Conseil intercommunal. Reste à savoir si cela suffira à amadouer les parents mécontents."
VINCENT MAENDLY

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