Suites aux différents courriers concernant l’Esplanade, la Municipalité et l’AISE organisent une
SOIREE D’INFORMATION mercredi 4 MAI à 20H à la salle communale de FLEURY à Begnins
Venez nombreux, participer à la discussion concernant l'enclassement, le transport, et la prise en charge de votre enfant dans les années à venir.
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mercredi 28 avril 2010
24 heures du 23 avril 2010: Didier Lohri a su imposer sa vision de l’avenir du Collège de l’Esplanade
L'article original de Vincent Maendly se trouve sur le site du 24 Heures.
" BEGNINS - Le projet d’extension du collège, rétréci par le nouveau président de l’Association intercommunale scolaire, a été plébiscité par le Conseil.
Pas une seule voix contre! Le syndic de Bassins, Didier Lohri, a bu du petit-lait jeudi soir, lorsque les dix-neuf membres du Conseil de l’Association intercommunale scolaire de l’Esplanade (AISE) ont accepté par 16 oui et 3 abstentions de lancer le concours d’architecture qui mènera à «son» projet d’extension du collège de Begnins. Alors même que la commission préconisait le rejet du préavis, lequel n’avait guère à voir avec le projet initial: quatre nouvelles salles de classe au lieu de quatorze.
C’est qu’en décembre dernier, Didier Lohri a été porté à la présidence du comité directeur (Codir) de l’AISE avec, comme dessein, d’élaguer un projet que d’aucuns avec lui jugeaient surdimensionné et trop coûteux. Ce changement de cap ne s’est pas fait sans heurts. Il a entraîné la démission du vice-président de l’AISE, puis le départ du directeur de l’établissement, Patrick Uebelhart. Ce dernier a demandé – et obtenu – son transfert à Saint-Prex. Bronca chez les professeurs et les parents d’élèves, estimant que le Codir fait fi des composantes pédagogiques.
Jeudi, devant les représentants des communes, Didier Lohri a mis beaucoup d’application à expliquer sa vision de l’avenir, dictée entre autres par le Plan directeur cantonal. «Il limite à 15% l’augmentation démographique des villages situés hors des centres pour les quinze ans à venir. » Dans cette période, cela ne correspond qu’à 221 nouveaux élèves pour l’AISE. Pour absorber cette relativement faible croissance, le président table avant tout sur les bâtiments existant dans les villages. «La Direction générale de l’enseignement obligatoire a donné son accord à ce projet», a-t-il répété.
Le Codir a encore une tâche délicate: convaincre les parents mécontents. Une vingtaine d’entre eux étaient présents dans le public jeudi, et ne s’en sont pas laissé conter. «M. Lohri est un bon orateur, mais il ne répond pas aux questions que l’on se pose», commente Anne Stiefel, une maman particulièrement remontée. Une séance publique est agendée au 4 mai prochain."
VINCENT MAENDLY
" BEGNINS - Le projet d’extension du collège, rétréci par le nouveau président de l’Association intercommunale scolaire, a été plébiscité par le Conseil.
Pas une seule voix contre! Le syndic de Bassins, Didier Lohri, a bu du petit-lait jeudi soir, lorsque les dix-neuf membres du Conseil de l’Association intercommunale scolaire de l’Esplanade (AISE) ont accepté par 16 oui et 3 abstentions de lancer le concours d’architecture qui mènera à «son» projet d’extension du collège de Begnins. Alors même que la commission préconisait le rejet du préavis, lequel n’avait guère à voir avec le projet initial: quatre nouvelles salles de classe au lieu de quatorze.
C’est qu’en décembre dernier, Didier Lohri a été porté à la présidence du comité directeur (Codir) de l’AISE avec, comme dessein, d’élaguer un projet que d’aucuns avec lui jugeaient surdimensionné et trop coûteux. Ce changement de cap ne s’est pas fait sans heurts. Il a entraîné la démission du vice-président de l’AISE, puis le départ du directeur de l’établissement, Patrick Uebelhart. Ce dernier a demandé – et obtenu – son transfert à Saint-Prex. Bronca chez les professeurs et les parents d’élèves, estimant que le Codir fait fi des composantes pédagogiques.
Jeudi, devant les représentants des communes, Didier Lohri a mis beaucoup d’application à expliquer sa vision de l’avenir, dictée entre autres par le Plan directeur cantonal. «Il limite à 15% l’augmentation démographique des villages situés hors des centres pour les quinze ans à venir. » Dans cette période, cela ne correspond qu’à 221 nouveaux élèves pour l’AISE. Pour absorber cette relativement faible croissance, le président table avant tout sur les bâtiments existant dans les villages. «La Direction générale de l’enseignement obligatoire a donné son accord à ce projet», a-t-il répété.
Le Codir a encore une tâche délicate: convaincre les parents mécontents. Une vingtaine d’entre eux étaient présents dans le public jeudi, et ne s’en sont pas laissé conter. «M. Lohri est un bon orateur, mais il ne répond pas aux questions que l’on se pose», commente Anne Stiefel, une maman particulièrement remontée. Une séance publique est agendée au 4 mai prochain."
VINCENT MAENDLY
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